Bio

Apres avoir passé 4 ans à l’ENSBA, Paris, Gilles Monge part vivre à New York de 1986 à 1990. En 1987, il obtient la bourse « May and Rudin » décernée par le Centre d’Art  Sculpture Center grâce à laquelle il pourra concevoir et réaliser un ensemble de grandes pièces sur le thème du mur de Berlin.  Il rencontre Louise Bourgeois et participe à ses réunions de travail du dimanche.

A son retour en France, en 1990, parallèlement à plusieurs expositions, il réalise des projets urbains dont une commande de la Ville de Paris, place Hébert dans le 18e arrondissement et l’installation de grands personnages en béton à Boulogne Billancourt.

Durant quelques années il a tracé les lignes d’une silhouette qu’il désigne comme celles d’un corps urbain en mutation ; il en inscrit les traces au travers de matériaux lourds d’implication tels que le béton et l’acier. L’utilisation de modules lui a permis d’élaborer un lexique de formes qui semblent décrire les cycles de cette mutation.

La photographie apparaît en support à son propos, le port industriel d’Anvers devient le théâtre d’un face à face entre nature et infrastructures. Les traces de l’homme viennent s’inscrire dans la chair d’une nature imperturbable.

Les silhouettes de cosmonautes apparaissent dans son travail sous différentes formes. La posture du cosmonaute évoque l’observation, la constance d’un regard sur notre planète. Le corps humain dissimulé sous ces combinaisons spatiales trouble un code qui se met en place. « CCCP » casque suspendu dans sa cage renferme un cerveau.

Cerveaux. Réalisés en céramique. en verre, en béton, Gilles Monge les décrit comme des moteurs de recherche organiques.